Le collectif /

Trio tentaculaire

Démarche artistique

Le dynamisme pluriel du collectif Les Poulpes est animé par l'esprit ludique et le professionnalisme artistique de ses membres. Ensemble, Giguère, Juteau et Martel possèdent un puissant maelström de compétences basé sur l'écriture, l'image et la vidéo, le jeu, la scénographie, la mise en scène, l'installation, la photographie, le son et la performance. Les Poulpes aiment ce qui tracent, l’empreinte et le corps comme représentation autant fictive qu'intime de soi et de l'autre. Leurs créations déroutent et amusent; elles sont inventives et investies. Parfois, elles racontent des histoires. Leur garde-objets traversent tous leurs projets. Les créations se déclinent souvent en plusieurs sous-projets pour se faire échos. Les Poulpes savent gérer, planifier, conceptualiser, coordonner, communiquer, administrer et réaliser; elles sont multitâches et polyvalentes, rhizomatiques et entrepreneuriales. Elles ont trois cœurs. Ce sont des Poulpes. poulpe-carol  

Oeuvre : Carol Dallaire

Le collectif et ses membres

Les Poulpes est un collectif tentaculaire et interdisciplinaire fondé à Chicoutimi en 2011.  Le théâtre, la performance et les arts visuels construisent leurs parcours artistiques. Elles comptent neuf projets majeurs, une kyrielle de participations à des événements, des ateliers des Vjette -Djette set, un fanzine et une série web. Ce trio original, formé des artistes multidisciplinaires Andrée-Anne Giguère, Elaine Juteau et Anick Martel, est réputé pour proposer des formes plurielles et éclatées marquées par l'humour et la dérision. Beaucoup de leurs projets sont collaboratifs et on a qualifié leur travail … de fines perles... (Le Quotidien, 2014). Elles ont performé à Chicoutimi, Jonquière, Valley-Jonction, Senneterre, Montréal, Québec, Ottawa, Rivière-du-Loup, Rimouski et Halifax. En 2017, le collectif devient multi-territorial puisque les trois membres demeurent désormais dans trois villes différentes : Les Poulpes amorcent un nouveau chapitre de leur dynamique créative.  


Andrée-Anne Giguère Andrée-Anne Giguère est une artiste interdisciplinaire. Elle est professionnelle de recherche pour la Chaire de recherche du Canada dramaturgie sonore au théâtre (depuis 2010), membre cofondatrice du collectif les Poulpes, elle travaille aussi comme comédienne, performeuse, conceptrice vidéo au théâtre, metteure en scène, assistante à la mise en scène et directrice de production. Son travail a récemment été présenté en France, en Colombie et au Mexique. Andrée-Anne est étudiante au doctorat en littérature et arts de la scène et de l’écran à l’Université Laval et boursière du FRQSC. Ses recherches sont axées sur l’intégration sensible et performative de la technologie sur la scène théâtrale. Elle cherche à motiver une dynamique relationnelle entre les acteurs, la technologie, les concepteurs et les spectateurs. (www.aagiguere.ca)  


Elaine Juteau Elaine Juteau est une artiste multidisciplinaire, interdisciplinaire et probablement indisciplinaire. Étudiante à la maîtrise en art de l’UQAC, elle effectue une recherche sur le décentrement de l’acteur dans une dramaturgie performative. Elle est récipiendaire d’une bourse CRSH et FQRSC. Sa dernière étape de recherche l’a mené au Mexique pour une résidence de recherche-création d’un mois. Le projet DIME CON QUIEN ANDAS Y TE DIRE QUIEN ERES a été présenté à trois reprises : à la Galerie Brummell, à l’Universidad Autonoma del Estado de México et au Centro ADM. Parallèlement à ses études, elle collabore avec différents théâtres et centres d’art du Saguenay. Les derniers projets auxquels elle a participé sont Napoléon (Théâtre Cri, 2014), Blindé (Théâtre à Bout Portant, 2014), Trou Noir de Dario Larouche (2013), Avoir 15 ans (Théâtre CRI et Les Poulpes, 2013), Leuleu, création collective (2012) et La Marmite (Théâtre 100 Masques, 2012). Elle est co-fondatrice du Collectif Les Poulpes (théâtre, performance et art visuel) : Tête-de-poulpes (Flashe Fête, 2014) et Avatars (RIAP, 2012). Depuis 2010, elle travaille comme professionnelle de recherche avec la Chaire de recherche du Canada en dramaturgie sonore au théâtre de l’UQAC.  


Anick Martel Anick Martel est détentrice depuis 2012 d’une maîtrise en art (théâtre et écriture) de l’UQAC où elle est chargée de cours en Dramaturgie et mise en scène, à l’automne 2011. De retour au Saguenay depuis 2007, elle collabore à plus d’une vingtaine de projets en art. Auteure, metteure en scène, performeuse, conceptrice sonore et Djette, elle participe de 2009 à 2012 à la Chaire de recherche du Canada «Dramaturgie sonore au théâtre ». En décembre 2011, elle présente une lecture-spectacle Porosité – La densité des matériaux-,  à partir de son premier recueil de textes, Porosité  (Éditions La Clignotante, 2011). Membre du collectif de théâtre et de performance Les Poulpes (Fausser, 2011 / AVATARS, 2012 / Éclats, 2012, / Avoir 15 ans , projet en cours, coproduction Théâtre CRI, 2012-2013), elle écrit pour le site internet MauvaiseHerbe.ca. Récipiendaire de trois bourses d’excellence de 2ième cycle, Anick Martel peaufine actuellement un recueil de poésie Par où n’est le plaisir se déchire la chair  ( Éditions La Clignotante, à paraître  en 2013) et travaille à un premier roman en littérature jeunesse.

Face de poulpes

Elaine Juteau

Andrée-Anne Giguère

Anick Martel

Dans les médias

C’est un peu de la « ferrovipathie » vécue de l’intérieur. Pendant dix jours, le trio va parcourir le territoire du Québec, des Maritimes et un peu de l’Ontario à la découverte de l’ailleurs proche et de l’autre.
Fabien Deglise - Le Devoir

Trois femmes. Des artistes réunies dans le collectif Les Poulpes. Un projet qui illumine ma lassitude face à la déconstruction arbitraire de plusieurs pans de notre territorialité.
Isabelle Brochu - Le Quotidien

Comiques. Claires. En plein contrôle de leurs actions.
Dario Larouche - Les clapotis d'un yoyo II

De petites perles régionales [...]
Daniel Côté - Le Quotidien

Le CRI et Les Poulpes explorant l’adolescence, ça promet d’être beaucoup plus drôle qu’une séance chez le médiateur familial. Peut-être même pas mal plus efficace aussi.
Stéphane Boivin - mauvaiseherbe.ca